Là où il y a des pommes il y a du cidre

Dans l’ancien testament et le nouveau, le Shekar définit toute boisson fermentée autre que le vin de vigne. Le cidre est en Europe distinctement identifié à la pomme. Les Bretons disent Chistr, les Catalans Sidra, les Britannifucs Cider ou Apple vintage, les Allemands selon les régions Cider, Appelwein viez

L’âge d’or du cidre

On situe l’arrivée des pommiers au XIIe – XIIIe siècle, avec l’invention de la presse, la fabrication du cidre s’est rapidement développé dans tout l’ouest de la France. Le pressoir à cage a été le plus répandu puisque chaque famille pouvait élaborer son cidre

Recommandé par la médecine

Hippocrate a défendu les vertus de la pomme et du cidre. Les analyses contemporaines attestent ses qualités toniques, reminéralisantes et diurétiques. Les substances minérales l’albumen azotique et les hydrates carboniques accélèrent la digestion et tonifient le cœur. Le cidre apporte à l’organisme eau , fructose, glucose, sels minéraux, vitamines B, C et oligo-éléments … L’acide malic stimule les fonctions hépatiques et contribue à transformer en énergie les molécules de sucre, d’alcool et de graisses

Le déclin après 1950

L’essor de la pomme a été tel, que pratiquement il existait une distillerie ou une cidrerie par canton de production. La deuxième Guerre 39-45 marque le début du déclin, par manque de main d’œuvre, puis les orientations agricoles après 1955 au profit de produits industriels accentuent le phénomène (prime à l’arrachage des pommiers). Aujourd’hui, les vergers hautes tiges (traditionnel) ne représentent que moins de 1% de ce qui existait au début du XXe siècle

Une prise de conscience

Depuis une vingtaine d’années, la consommation de cidre retrouve ses lettres de noblesse. Les primes à la création de vergers hautes tiges, toutes les associations pomologiques comme l’association pomologique de Haute-Normandie (A.P.H.N.) contribuent au développement de produits du terroir de qualité, ce que nous invitons à découvrir